Le résultat des élections municipales prévues pour le 15 mars prochain mettra à la tête des mairies de nouveaux responsables. Prochainement portés fièrement par nos élus municipaux, l’écharpe de maire est un accessoire qui détient d’une importance majeure. Mais quelles sont ses réelles significations et comment le porter ? Nous apportons des réponses à toutes les questions qui tournent autour de ce supplément de distinction pour les maires.
Un insigne officiel
Pour toutes les occasions officielles, les maires se distinguent par leurs belles écharpes dotées de glands à franges d’or. Tous les élus municipaux gardent quotidiennement leurs accessoires près d’eaux pour être sûrs de pouvoir l’enfiler au besoin. Contrairement aux idées reçues, le port et l’ordre des couleurs de l’écharpe sont règlementés par un décret officiel en date du 18 décembre 2000. Cet ordre permet aux maires de choisir de porter leurs écharpes soit à la taille soit de l’épaule droite vers la hanche gauche. Une seule et unique règle est à respecter : la couleur bleue devra être près du col ou vers le haut ; si les châles pour députés et sénateurs mettent l’accent sur le sens de la couleur rouge vers le cou.
Cette règle permet en effet de différencier le maire des autres élus. Dans le cas où le maire dispose d’un cumul de mandat, l’étendard vestimentaire qui le distinguera.
Des écharpes de qualité variées
Le marché de la conception d’écharpes attire actuellement de plus en plus de firmes étrangères. Des enseignes pakistanaises souhaitent gagner une part de vente dans le secteur cependant, les maires préfèrent de loin de conceptions du pays.
Malgré le prix moins important des écharpes étranger, à l’approche des élections, les enseignes de l’hexagone spécialistes en confection d’écharpes de maire connaissent une grande affluence. Outre la qualité qui fait la renommée de ces réalisations locales, un autre grand avantage des conceptions d’origine française est la possibilité de personnalisation. Les modèles traditionnels font 11 cm de large et 2 m de long, mais peuvent être raccourcis ou allonger à la demande et selon les besoins de son futur porteur.
Il est important de noter que le port d’écharpes tricolores par des élus non autorisés est puni par la loi. Si de tels cas se présentent, l’individu sera poursuivi pour « usurpation de signes » et devra régler une amende de 15 000 euros en plus de réaliser une sanction d’un an d’emprisonnement.
